Crédit photo: Angélina Hamouche de l’Académie libanaise des Beaux-Arts
À première vue, vous vous trouvez devant un homme modeste, dont le regard envoûtant ne passe pas inaperçu. Âgé d’environ 50 ans, avec des yeux d’une teinte Hazel intrigante, Mohammad Hajjar incarne la tendresse mêlée à la puissance.
Parcours inspirant du Dr. Hajjar, Doyen de la Faculté de Technologie à l’Université Libanaise
Doyen de la faculté de technologie à l’Université Libanaise, Dr. Hajjar est un exemple pour tous ses étudiants. Depuis son enfance, le doyen a été toujours passionné par les sciences et la technologie. Après avoir effectué des études secondaires brillantes au Collège Universel de Chhim, il intègre l’Université libanaise pour se spécialiser en ingénierie d’informatique. Il obtient ensuite son premier master en France avant de poursuivre ses études supérieures et de décrocher son doctorat. Il travaille par la suite en tant qu’ingénieur en informatique et enseigne en tant que titulaire à l’Université d’Angers et de Nantes.
En 2000, Mohammad Hajjar retourne au Liban et poursuit sa carrière à l’Université Libanaise. Son engagement envers l’innovation technologique et l’excellence académique l’a poussé à inaugurer la première faculté de technologie à l’Université Libanaise, qui ne disposait en effet auparavant que d’un institut de technologie.
Mohamad Hajjar, passionné de technologie, conscient du besoin de l’utiliser modérément
Son titre de doyen ne détermine pas son identité. Mohammad Hajjar est également père de cinq enfants : Samia, Ayman, Wassim, Ahmad, Ibrahim. Malgré son travail qui prend beaucoup de son temps, le professeur demeure un père bienveillant, tendre et aimable. Son affection est également palpable à l’égard de ses élèves : il fait de son mieux pour les aider, suivant le principe qu’il a d’une responsabilité non seulement académique et administrative, mais aussi humaine.
« Il ne faut pas lâcher, il ne faut pas perdre l’espoir », insiste Dr. Hajjar d’une voix calme et confiante. Dans tout ce qu’il entreprend dans sa vie, le professeur, plein de passion, est guidé par l’espoir et l’ambition.
Malgré son amour pour la technologie, Mohammad Hajjar conseille les générations futures d’utiliser les nouvelles technologies avec modération et limite. Après tout, « dans toute chose dans la vie, il y a un côté positif et un côté négatif », affirme-t-il.
Portrait écrit par:
Elie-Joe Raad, Rim Jabbour et Maria Akl (de gauche à droite) élèves du Collège des Sœurs du Bon Pasteur Hammana
Dans le cadre du projet “Plumes engagées, la jeunesse libanaise s’exprime” porté par l’Institut français du Liban à l’occasion du Sommet de la Francophonie, qui se tiendra en octobre 2024 en France, en partenariat avec L’Orient-Le Jour , l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (Alba), YOMKOM, avec le soutien d’ALAMsuisse et ChangeLebanon!
Lisez aussi dans la même série :
Ramy Lakkis, engagé jusqu’au bout pour les jeunes de Baalbeck
Commentaires (0)