Crédit photo: Chloe Khoury Hanna de l’Académie libanaise des Beaux-Arts
Les femmes ont toujours joué un rôle crucial dans toutes les sociétés, contribuant de manière significative à façonner notre monde. En cette année où Tripoli est désignée capitale de la culture arabe, nous rencontrons May Monla, l’une des tripolitaines les plus actives dans le domaine social, œuvrant pour l’amélioration de la communauté et un avenir plus sain pour sa ville natale.
May Monla, issue d’une famille engagée dans le service communautaire, poursuit l’œuvre de son père, membre du Rotary Club, qui a dédié 50 ans de sa vie à l’action sociale. Un engagement qu’elle aborde d’abord à travers le sport : d’abord championne de ping-pong dans plusieurs catégories puis joueuse du club d’al-Ansar à Beyrouth, c’est tout naturellement, qu’elle commence par donner des cours de sport aux orphelins avant de se tourner vers l’éducation sportive universitaire.
Après son mariage, avec le soutien de son époux, elle crée une colonie de vacances au Miramar, une station balnéaire du Sud de Tripoli, devenant ainsi une pionnière dans ce domaine. Tout en étant mère de famille, elle gère passionnément ce projet, qu’elle considère comme son « bébé ».
Durant son parcours en tant que directrice et animatrice de cette colonie de vacances, elle décide d’aider les enfants handicapés, hyperactifs ou timides, marquant ainsi un tournant décisif dans sa vie. Malheureusement, la pandémie de Covid-19 suspend ses activités auprès des enfants.
Au cœur de Tripoli, deuxième plus grande ville du Liban après Beyrouth, May Monla représente un symbole d’espoir et de résilience. Dans cette ville riche en culture et en patrimoine mais confrontée à un déclin économique majeur, elle incarne la capacité des individus à relever les défis et à bâtir un avenir meilleur. Impliquée dans le service communautaire, elle consacre son temps et son énergie à des projets ayant un impact direct sur la vie quotidienne des habitants de Tripoli.
Grâce au soutien de sa famille, à sa détermination et à sa volonté, May Monla connaît le succès dans un contexte de crise, et symbolise l’espoir et l’aspiration à un avenir meilleur pour Tripoli, une ville qui a tant à offrir.
Portrait écrit par:
Samir Mawlawi, Celine Mawlawi et Lara El Mir élèves de l’école AZM (Tripoli)
Dans le cadre du projet: « Plumes engagées, la jeunesse libanaise s’exprime » porté par l’Institut francais du Liban
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