Portraits Libanais

Paul Abi Rached, l’homme qui rêve d’un avenir vert

Crédit photo: Terre Liban

Vêtu de son polo vert, il témoigne d’une modestie et d’un total dévouement pour l’environnement, tant dans son travail qu’ailleurs. C’est un écologiste qui se décrit comme ayant peur de l’avenir et craignant que la création du Seigneur ne disparaisse un jour.

Paul Abi Rached, né à Baabda en 1968, découvre la guitare à l’âge de 15 ans, une passion qui le suit jusqu’en 1998 quand il décide de se dévouer complètement à la musique. Ayant été scout durant sa jeunesse, il était familier de la nature, ce qui lui a ouvert les yeux sur l’environnement et la nécessité d’en prendre soin. En 1995, il lance une campagne de sensibilisation à l’environnement, T.E.R.R.E., qui se transforme en 2002 en association ayant le même but.

« Je n’ai pas choisi d’être avocat, j’ai choisi d’éduquer à l’environnement »

Éduquer à l’environnement

Son dévouement n’a pas seulement été présent dans sa carrière puisqu’il manifeste sa passion dans son quotidien. Paul consacre sa vie à la protection de l’œuvre du créateur. « Je n’ai pas choisi d’être avocat, j’ai choisi d’éduquer à l’environnement », affirme-t-il avec confiance.

Durant de l'entretien avec Paul Abi Rached

Durant l’entretien avec Paul Abi Rached

La carrière de Paul débute avec sa première campagne Papivore Malin « W karrit el masbha », comme il l’a bien dit. Malgré son expérience, Paul trouve encore aujourd’hui des difficultés à parler avec des responsables municipaux, ce qui freine la progression de ses différents chantiers. Très flexible avec ses employés, il leur accorde tous les besoins nécessaires au niveau personnel ou professionnel. Il n’est pas seulement un patron mais aussi un frère. Cet homme se caractérise par le fait d’être compréhensible et c’est ce qui l’a distingué des autres, dès son plus jeune âge.

Paul Abi Rached, entouré de Clarita Sayyah, Robert Moukarzel et Antoine El Hachem

Dans son bureau de travail, l’activiste expose ses œuvres musicales, ses livres de sensibilisation à la nature et quelques cahiers créés sur mesure avec des cartons recyclés. En raison de son emploi du temps surchargé, cet écolo ne sait pas où donner de la tête. Il avoue disposer de peu de temps pour voir sa famille à cause de son travail. « Tentons ensemble de réaliser un rêve pour nos enfants », répète-t-il depuis 30 ans, dans l’espoir d’aboutir à un avenir plus écologique.

Portrait écrit par: 

Clarita Sayyah, Robert Moukarzel et Antoine El Hachem, élèves du Collège Saint François Xavier des Soeurs des Saints-Coeurs Hadat.

Dans le cadre du projet:  « Plumes engagées, la jeunesse libanaise s’exprime »  porté par l’Institut francais du Liban

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