Le don d’organes est l’une des techniques médicales qui ont sauvé la vie de beaucoup de gens et aidé à améliorer la vie d’autres. C’est quoi le don d’organes et quelle est son utilité? Pouvons-nous donner une partie de nos organes? Que dit la loi libanaise à ce sujet? Les religions le permettent-elles?
En quoi consiste le processus de dotation des membres?
Il s’agit du transfert d’un ou de plusieurs membres d’un donneur vivant ou mort à une autre personne ayant une déficience dans un organe particulier de son corps. Historiquement, le premier donneur d’organes vivant après une greffe réussie a été Ronald Lee Herrick (1931-2010), il avait donné son rein à son frère jumeau identique en 1954.
A travers cet article, nous allons vous transmettre l’opinion de la religion et la loi libanaise en ce qui concerne le don des membres, vous laissant la liberté de choisir entre accepter ou rejeter ce processus qui peut sauver la vie de plusieurs personnes!
Mais d’abord, répondons à certaines questions qui peuvent vous venir à l’esprit si vous pensez au don d’organes.
Pour quelles raisons ferons-nous un don de nos organes?
Le don d’organes est considéré comme un acte humanitaire qui peut contribuer à sauver la vie de millions de personnes souffrant de maladies incurables pour lesquelles il n’existe pas de médicaments efficaces. Lorsque ces maladies affectent des organes vitaux tels que le cœur ou les poumons, la vie devient impossible, et la médecine prescrit alors des greffes d’organes pour sauver la vie du patient.
Le boite réfrigérée pour préserver l’organe transporté
Quels sont les organes que nous pouvons donner?
Plusieurs organes sont passibles d’être donnés
Il existe de nombreux organes que la médecine a rendu possible de transplanter dans le corps humain par le biais du don, tels que : les reins, le cœur, le foie, le pancréas, les intestins, les poumons, la moelle osseuse, la peau et les cornées.
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Une personne devrait-elle être décédée pour donner des organes de son corps?؟
Il n’est pas nécessaire que la personne soit décédée pour pouvoir faire don de certains de ses organes. Une personne peut être en vie et faire don d’un rein, par exemple, car le corps humain peut vivre normalement avec un seul rein. De même, il est possible de faire don d’une partie du foie, car le foie restant chez le donneur peut se régénérer et retrouver sa taille normale dans les deux mois suivant l’intervention. Pendant ce temps, la partie greffée du foie se développe et reprend ses fonctions chez le receveur.
Le don d’organes se passe uniquement par chirurgie hospitalière
Que dit la religion au sujet du don de membres au Liban?
(.Quant à la religion islamique, le don d’organes est considéré comme une aumône perpétuelle (sadaqah jariyah
Le cheikh de l’Azhar, Muhammad Sayyid Tantawi, qui avait précédemment annoncé sa volonté de faire don de sa cornée après sa mort, a déclaré qu’il est permis de transférer des organes humains d’une personne récemment décédée à une autre tant que cela est fait de manière appropriée et par le biais d’un don, considérant cela comme une forme d’aumône perpétuelle.
La législation libanaise et les conditions du don d’organes : Il existe des dispositions dans le décret législatif libanais n°109, publié le 16 septembre 1983, qui autorisent le don de tissus et d’organes humains d’un individu vivant pour traiter la maladie ou les blessures d’une autre personne, mais sous certaines conditions. Ces conditions sont
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- Le donneur doit avoir atteint l’âge de dix-huit ans.
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- Le donneur doit être examiné par le médecin responsable de l’opération, et le médecin doit expliquer au donneur les détails de l’opération, ses résultats, les risques potentiels et toute autre mise en garde, et il doit s’assurer que le donateur comprend toutes ces informations.
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- Le donneur doit donner son consentement par écrit et de manière volontaire pour l’opération.
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- Les tissus ou organes doivent être offerts en tant que don gratuit et inconditionnel. L’opération ne peut être réalisée que si l’état de santé du donneur le permet, ou s’il existe un grave danger qui menace sérieusement sa santé si l’opération n’est pas réalisée.
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- Ces conditions et restrictions visent à garantir la sécurité du donneur, à protéger ses droits et à s’assurer que l’opération est réalisée de manière légale et éthique.
De plus, une personne décédée peut donner ses organes à condition d’avoir exprimé ce souhait avant sa mort et que sa famille y soit favorable.
Et vous? Êtes-vous pour ou contre le don d’organesء؟
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