Après neuf mois de longue attente, le Liban a finalement un gouvernement. Ce nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Saad Hariri, comprend 30 ministres dont quatre femmes une première au Liban, surtout dans des ministères délicats comme l’intérieur et l’énergie:
Raya Haffar el-Hassan, ministre de l’Intérieur
Elle est née à Tripoli en janvier 1967, et est titulaire d’un diplôme en gestion administrative de l’Université américaine de Beyrouth (1987) et d’un MBA en finances et investissements de la George Washington University (1990).
Après un parcours de conseillère proche de plusieurs ministres des finances, elle est nommée, en 2009, ministre des Finances par le chef du gouvernement de l’époque, Saad Hairi. Elle le restera jusqu’en 2011.
Nada Boustani, ministre de l’Énergie
Née le 27 Janvier 1983, Nada détient une licence en économie de l’Université Saint-Joseph (2004), et un diplôme d’études supérieures en gestion de la Grande école de commerce de Paris (ESCP Europe).
Avant d’être nommée ministre, elle a travaillé dans les stratégies financières et pratiques pour restructurer un certain nombre de sociétés internationales. Aussi, elle était conseillère en organisation et stratégie du ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau, ainsi que coordinatrice du comité de conseil pour l’Énergie et l’Eau.
May Chidiac, ministre d’État au développement administratif
May est née à Beyrouth le 20 juin 1963. Après des études de journalisme à l’Université libanaise, elle obtient en 2008 un doctorat en sciences de l’information et de la communication de l’Université Paris II Panthéon-Assas.
Elle entame une carrière à la LBC en 1985. Elle a été victime d’un attentat, le 25 septembre 2005. Au moment où elle entre dans sa voiture, une bombe explose, lui emportant le bras et la jambe gauches.
May Chidiac crée en 2009 la Fondation qui porte son nom, tout en mettant un terme à sa carrière journalistique. Désormais, elle se consacre à défendre la liberté d’expression et à former de futurs journalistes.
Violette Khairallah Safadi, ministre d’Etat pour l’insertion socio-économique des jeunes et de la femme
Violette est née en 1981. Elle est titulaire d’un diplôme en gestion des affaires internationales de l’Université Notre-Dame de Louayzé, et également, détient un diplôme en leadership, négociations et processus décisionnel de l’Université de Harvard.
Aujourd’hui directrice exécutive de Safadi Group Holding et présidente du Centre culturel Safadi, de l’ONG Akid fina sawa et de l’association culturelle Safadi, elle a été présentatrice des informations et d’émissions à la LBCI puis à la MTV, et a occupé le poste de conseillère d’information aux ministères des Finances et de l’Économie.
Le Liban et sa crise économique:
Actuellement le Liban souffre d’une crise économique, de coupures d’électricité quotidiennes, de pénuries d’eau, d’une mauvaise gestion des déchets ménagers, mais aussi de corruption et de mauvaise gérance de ses ressources humaines et naturelles.
Le Liban est une démocratie parlementaire, régie par la constitution du 23 mai 1926. Il est dirigé par un président, assisté par un premier ministre et un président de l’assemblée nationale (128 députés).
Le gouvernement présidé par Mr Hariri doit gérer tout cela et plus, nous espérons qu’ils commenceront les réformes très vite.
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