Eté 2019 | Le film Artemis Fowl sortira, adaptation d’une série de livres à succès. Et, franchement, l’été est dans bien trop longtemps, c’est maintenant que tu dois découvrir le personnage éponyme et ses aventures. Des fées dissimulées sous la terre depuis des siècles pour échapper à la cupidité des hommes, des technologies dignes de Men in black et un langage secret, le gnomique, à décoder : bienvenue dans le monde d’Artemis Fowl. Il a douze ans, son intelligence hors du commun fait de lui un individu imbuvable, sans oublier qu’il est voleur de père en fils ! Pas exactement ce que l’on imagine d’un héros.
Cet anti-héros est attendu en salles en août 2019 (Etats-Unis). Le film est attendu depuis 2003, mais après de longues tergiversations, c’est Disney qui dispose des droits. La réalisation a été confiée à Kenneth Branagh, notamment connu pour son rôle dans Harry Potter et la chambre des secrets (2002), ou Thor (2011), mais aussi pour le massacre de l’œuvre d’Agatha Christie, Le crime de l’Orient Express (2017).
Avant d’être le prochain succès Disney (ou échec au vu de l’adaptation du Crime de l’Orient Express), Artemis Fowl est une série de huit romans et un « dossier spécial » parus entre 2001 et 2012.
La saga a connu un immense succès : 20 millions de copies ont été vendues à travers le monde d’après le site d’Eoin Colfer, son auteur. Professeur en Irlande, il a écrit quelques romans qui l’avaient fait connaître sur l’île d’émeraude, notamment Benny et Omar inspiré de son expérience en Tunisie. Avec Artemis Fowl, il explose internationalement (tu peux t’en douter : premier livre publié en 2001 et des projets d’adaptation pour le cinéma dès 2003). Pourtant, à la base, son idée est simplement d’apprendre à ses élèves à lire pour le plaisir.
Ce sont les deux premiers tomes de la série qui sont adaptés à l’écran, mais pourquoi attendre une adaptation potentiellement décevante pour découvrir les aventures de cet insupportable protagoniste ?
Alors reprenons : Artemis Fowl vit avec sa mère folle (au sens propre) de chagrin depuis la disparition de son père… Avec la fortune familiale. Fortune qu’Artemis entend bien restaurer (ne te laisse pas avoir par la technologie et son absence de parent, ses intentions ne sont pas aussi louables que celles de Batman). Qui plus est, il a découvert l’existence secrète du peuple des fées et de leur réserve en or. Oh, certes, un enlèvement et une demande de rançon semblent un plan parfait, mais ne soit pas trop arrogant Artemis, il te faut déjà craquer le gnomique et tu ne sais rien de la force des FARfadets (Forces Armées de Régulations du peuple des fées). Crois-tu vraiment que ton intelligence et Butler, ton garde du corps super équipé en technologies, peuvent dépasser tout ça ?
Dans le second épisode de la saga, ce n’est plus tant l’or qui motive le jeune voleur que l’idée de sauver son père qui serait pris au piège d’une mafia russe collaborant avec les Gobelins. Et toi, Artemis, avec qui es-tu prêt à collaborer pour atteindre ton objectif ? Avec le peuple des fées malgré votre passé pouvant être qualifié de lourd ? À moins que vos intérêts convergent et que la fée-capitaine Holly Short ou encore le centaure roi de la tech, Faday, soient disposés à te prêter main forte ? En tout cas, voilà les prémices de la Mission polaire qui attend l’être de boue (petit surnom « affectueux » donné aux humains par les fées).
N’attends pas la sortie du film pour rencontrer Artemis Fowl et les autres personnages hauts en couleur de la saga parce que le film, qu’il soit une réussite ou un navet, ne pourra jamais traduire totalement le monde farfelu d’Eoin Colfer ni son humour décapant. Un tas d’adolescents ont suivi les péripéties de ce jeune génie, et si l’adaptation sort aujourd’hui, c’est bien parce qu’il est toujours aussi cool !
Commentaires (0)